Guy Jongbloed, qu’est-ce qu’un gardien moderne ?
Il doit d’abord savoir bien relancer de derrière et donc avoir un bon jeu au pied. Ensuite, il doit être capable de gérer la pression au quotidien. Cette pression est vraiment constante.
Quelle est la semaine type des gardiens ?
De manière générale, je travaille de manière relativement dure en début de semaine, surtout avec les gardiens numéros 2, 3 et 4. Le gardien numéro 1 va généralement au décrassage avec le reste de l’équipe. Ensuite, la semaine dépend des thèmes. On choisit les axes de travail par rapport aux prochains adversaires. On table ça sur les 2 à 3 matchs suivants. A partir du milieu de semaine, on travaille le jeu au pied, le trafic aérien et on inclut souvent l’un ou l’autre petit jeu pour terminer les entraînements en beauté.
Quels sont tes meilleurs souvenirs cette saison ?
Le meilleur souvenir, à titre personnel, c’est la belle prestation d’équipe lors du premier match de championnat à Zulte Waregem, où personne ne nous attendait, sachant qu’on a eu pas mal de petits soucis en amont. L’autre satisfaction, c’est aussi le fait rester en D1B avec tout ce qui s’est passé lors du match du maintien. Adrien qui se blesse, Clément qui monte. Ça symbolise le gros travail de groupe, d’équipe, qui nous a permis de nous sauver.
Un mot pour tes gardiens ?
Je suis excessivement content du groupe gardiens. Chacun a poussé les autres vers le haut. Cela s’est traduit par des prestations plus que correctes de la part d’Adrien Saussez et Clément Libertiaux, mais aussi de nos autres gardiens qui jouent en équipe réserve et qu’il ne faut pas oublier.