Entretien avec Loïc Fernez, gardien confiné.
Comment vas-tu ? L’arrêt de la saison n’est pas trop difficile à vivre ?
J’ai eu le covid mais maintenant ça va, j’ai retrouvé la forme. L’arrêt est compliqué à gérer car on avait fait une bonne prépa et l’ambiance dans l’équipe était positive. Donc c’est dommage et je suis forcément très déçu. Mais d’un point de vue sanitaire, il fallait qu’on arrête, c’était la bonne décision.
De quoi sont faites tes journées sans le football ?
Je suis encore étudiant, en deuxième année de bachelier en assistant de direction. Donc j’ai cours en distanciel toute la journée, du matin jusqu’à 16 ou 18h. Et ensuite, je vais courir ou bien je fais de la muscu, c’est le moyen de me défouler, de me changer les idées. Je m’entraîne encore presque tous les jours, mais ce n’est pas la même chose que le foot. Cela reste une routine assez contraignante. Je fais toujours la même chose, moralement ce n’est pas évident, il n’y a pas le foot pour rigoler et décompresser.
Quel bilan personnel dresserais-tu depuis ton arrivée au RFB ?
Je suis satisfait, car je m’entraîne depuis deux ans auprès de Max (Vandermeulen), qui est un excellent gardien. Cette année, Valentin Baume s’est joint à nous et lui aussi est un très bon élément. Cela m’a donc permis d’évoluer sur le plan personnel. On en veut toujours plus et, forcément, l’objectif n’est pas de rester deuxième ou troisième dans la hiérarchie. Je peux, et je veux, encore faire mieux pour les saisons à venir.
Tu vas encadrer des stagiaires à Pâques avec Max et Christophe André. C’est une première pour toi dans ce rôle auprès des jeunes gardiens ?
Non, ce n’est pas la première fois, j’ai déjà participé à 4 ou 5 stages à Mouscron avec Éric Deleu. C’est un rôle que j’ai adoré. Malgré mon jeune âge, j’ai pas mal voyagé, vécu des choses, notamment une expérience à l’étranger, et je veux transmettre ma passion et mes connaissances. Apporter quelque chose aux jeunes dans leur carrière ou leur sport. C’est ce qui me motive le plus quand je suis dans le rôle de l’entraîneur.